Le circuit réctangulaire à plat :

Objectif :

Le rectangle à plat …… Ahhhh….. Voilà une figure géniale… Non Non, je ne plaisante pas ! Je n’ai pas dis un ovale comme un grand nombre de pilotes le font si bien en guise « de », mais bel et bien un rectangle avec 4 angles à 90 degrés. Etes-vous certains de maîtriser cette figure ? Elle fait pourtant partie des gammes de la voltige, j’en veux pour preuve qu’elle est demandée dans les pilotes de démo (même pour la catégorie 2) et autres ! J’aime bien, à mes vols libres, me forcer à en refaire un …

En présentation :

Et c’est parti pour un rectangle complet, avec des angles à 90 degrés, une altitude qui ne varie pas, des inclinaisons d’ailes raisonnables et CONSTANTES, une vitesse de croisière régulière. Attention au vent qui est un facteur supplémentaire perturbateur pour maintenir une ligne parfaitement droite, cela devient un vrai jeu de pilotage.

Je positionne l’avion les ailes bien à plat, sur un axe parallèle à la piste, vent de face, à une distance et une altitude de sécurité, en vitesse de croisière.

Réalisation :

Cette ligne droite que je réalise maintenant va permettre de fixer l’ensemble de la figure c.a.d l’altitude, la vitesse et la distance.
Une fois l’avion positionné sur l’axe souhaité, je réalise la première ligne droite et je me concentre sur l’assiette de l’avion qui doit être bien à plat, j’évite les variations du régime moteur et enfin j’essaye de ne pas monter ni descendre.
Le vent est de face par conséquent l’avion avance moins vite, il me faudra plus de moteur que pour les autres branches de mon rectangle. D’autre part l’avion est plus réactif au niveau de ses gouvernes et c’est normal car elles sont très bien soufflées.

J’incline les ailes de façon précise pour faire un virage à 90 degrés sans faire varier ni l’inclinaison des ailes durant le virage ni l’altitude de l’avion. Le point particulier réside dans l’arrêt du virage car il faut faire un 90° et non pas un 70° ni un 120° sauf si vous êtes fâché avec la géométrie et/ou (les deux sont possible) votre ancien prof de math.

La branche courte vent de travers me contraint à respecter les mêmes éléments que dans la première branche à l’exception du régime moteur que j’adapte en fonction des conditions météo. Cette branche est d’autant plus difficile car l’avion s‘éloigne et un effet visuel gène l’appréciation des distances et l’axe emprunté.

2ème virage à 90 degrés, idem au premier sauf qu’il me faut faire attention en plus au passage en vent arrière. Attention, encore une fois, dans le nombre de degrés que je mets dans le virage, car là encore, la ligne droite que je vais faire est plus longue donc si je fais moins que 90 degrés l’avion en bout de ligne droite sera plus éloigné et si j’en fais moins de 90 degrés, hé bien là, vous l’aurez deviné c’est l’inverse.

L’avion dans cette partie est en vent arrière et va visuellement plus vite et c’est normal. Il ne faut surtout pas ralentir dans cette branche là pour ne pas décrocher. En plus, mes gouvernes sont plus « molles », c’est la notion vitesse relative et vitesse absolue.

3ème virage idem au 2 premiers sauf que là je repasse en vent de coté.

L’avion revient en parallaxe. C’est très dérangeant surtout que certains pilotes ont envie de le ramener vers eux plutôt que de l’éloigner et pourtant c’est plutôt cette dernière solution qu’il faut retenir, c.a.d. avoir le sentiment que l’avion s’éloigne. On peut moins le vérifier que si l’avion se rapproche.

4ème et dernier virage, qu’importe l’altitude d’entrée il me faut sortir du virage à la même altitude. Pour info c’est ici que je saurai si ma figure a été correctement réalisée, car l’avion doit revenir au même endroit que celui où j’avais commencé la figure. Il en va de même pour l’axe de vol et la distance de l’axe de l’avion.

 


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